vendredi 2 mars 2007

1 ans déjà!

J'ai célébrée il y a peu de temps, mon cinquantième anniversaire de naissance.
Mais je ne peux passer sous silence un autre anniversaire tout aussi important.
C'est mon 1er anniversaire de libération!
Victoire! Fini les restrictions, fini les frustrations.
Je célèbre ma première année de délivrance à la dépendance à la cigarette.

Ouf, ce n'est pas évident de s'en séparer. Quand on pense que ce petit bout malodorant nous a accompagné si fidèlement pendant près de 35 ans.
Toutes les questions sont au rendez-vous au moment de prendre la décision.
Que vais-je devenir?
Que vais-je faire quand je regarde la télé?
Que vais faire quand je souffre d'insomnie? Car même la nuit, elle est présente pour nous accompagner.
Que vais-je faire quand je prends mon café?
Que vais-je faire quand après un bon effort, j'ai envie de m'asseoir pour relaxer?
Ma vie va devenir terne, vide et triste.
Pis, pourquoi arrêter? Ça ne dérange personne! C'est de mes affaires, je suis seule et ça me fait du bien et blablabla...
Toutes ces questions et encore bien d'autres sont venues tour à tour visiter mes petites cellules grises à savoir ce que l'on allait devenir.

Maintenant je sais ce que l'on devient.
J'ai découvert des tas de petites choses qui pour certain, pourront paraître anodines mais qui pour moi sont devenues d'une importance incroyable: les odeurs.
Incroyable tout ce que j'y ai découvert. En premier, moi qui selon mes normes, suis propre, j'ai dû prendre chaque vêtement de mon placard et de mes tiroirs pour les laver. Avec ce nouvel odorat qui venait en prime je découvrais l'odeur de la fumée. Horreur! J'ai donc lavé, lavé tout ce qui se lavait, y compris murs et plafonds.
Partout j'ai placée de petits lampions parfumés, que je me plaît à humer chaque matin quand j'entre dans la cuisine. Chaque pièce a son odeur.

Les premières semaines surtout, j'en étais fatigante auprès de mes amies à leur demander "sent moi s'il te plaît, dis moi si je sens bon".
J'ai de très bonnes amies et elles ont participées de bon coeur à mon éveil.
Je comprends de plus en plus leur bonheur de me voir enfin délivrer de ce fumoir qui me faisait une seconde peau. Je croise des gens dans la rue et parfois je sais immédiatement si cette personne fume par l'odeur qu'elle laisse derrière elle.
Comme je comprends ma fille maintenant quand elle me disait qu'elle ne pouvait supporter l'odeur. Elle venait me rendre visite et cachait tant bien que mal ses affaires afin de les protéger de ma fumée. Je me remémore ses soupirs même en plein
air, me disant que ça ne sentait pas bon. Ben voyons Véro, ça se peut quand même pas dehors!
Ben oui ça se peut.
Ça se peut aussi que ce soit en grande partie à cause ou bien grâce à elle que j'ai pu me débarrasser de cet handicap.
Grande victoire.
Ce que je deviens en tant que non fumeur?
LIBRE et fière de l'être.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

B-R-A-V-O-!!!!!

et

M-E-R-C-I-!!!!


...bon, maintenant sur quoi devrais-je me mettre à chialer?!

Soso a dit...

Merci à toi