dimanche 17 juin 2007

A cet automne...



Il y a un bon moment que je n'ai rien ajouté à mon blogue. J'ai été très prise par ma formation suivie de mon nouvel emploi.
Je prends aussi congé pour l'été. A moins d'un vide à combler ou encore d'un réel besoin, je viendrai noter mon inspiration, sinon je reviendrai meilleure à l'automne.

Bonnes vacances à tous xx

lundi 21 mai 2007

Ma reine à moi...


Aujourd'hui c'est congé pour moi et bien d'autres, c'est fête de la reine. La reine? Puis-je la choisir?
Je la choisis pour cette journée et je prends ma soeur Carmen comme reine de courage.
Elle fête à l'hôpital depuis vendredi dernier. Elle a été opérée pour un kyste. On lui a enlevé l'utérus et cet objet bizarre, cet intrus qui avait pris possession de son corps, avait la taille d'un gros pamplemousse!!! Cet intrus avait la dimension d'une grossesse de 5 mois!!! Incroyable. Aucun symptome particulier, aucune douleur persistante, rien. Si cela n'avait été d'un problème d'urine, quand aurait-on détecté ce kyste?
Mais à Carmen je lui dit ce message: si tu as peur, si tu crains, si tu doutes, si tu veux parler et as besoin de réconfort, penses qu'il y a toujours quelqu'un pour t'écouter et si tu te sens incomprises, alors cries jusqu'à réveiller l'inconscience de l'autre. Livrer ses craintes n'est pas faiblesse.
Je t'aime très fort et je t'admire.
Tu es ma reine

mardi 15 mai 2007

Pour éviter les coups de vieux

Pour toutes celles qui rêvent de garder un air de jeunesse, quelques petits trucs qui pourront sûrement y contribuer:
Article paru dans le quotidien "Le Nouvelliste" d'aujourd'hui.

Ce qui fait prendre un coup de vieux:
* Les épaulettes
* Les vêtements trop jeunes
* Les ensembles 2 pièces à motifs
* Les jupes et pantalons à pinces
* Les vestes à double boutonnage
* Les pinces prononcées à la poitrine
* Des manches trop courtes ou trop longues
* Une chemise rentrée à la taille
* Une veste trop longue
* Un sac à main défraîchi

Ce qui rajeuni à coup sur:
* Un bijou dernier cri
* Des chaussures au goût du jour
* Une nouvelle coupe de cheveux(chez un bon coiffeur)
* Une monture de lunettes au goût du jour
* Un accessoire à la dernière mode
* Une posture bien droite, épaules légèrement en arrière

dimanche 13 mai 2007

Par respect

J'ai envie de partager avec vous le savoir d'une compagne de travail que j'ai découvert il y a peu de temps. Elle est de Mont-Carmel, sympatique et dynamique.
Elle étudie présentement avec moi pour combler un vide laissé par les saisons de l'automne et d'hiver dans son métier. C'est une femme de coeur.

Les trous de mon mur


Un soir la semaine dernière, en revenant de mes cours, après avoir terminé mes rituels préparatifs, je me mets au lit. Malheur! J'entends tomber une goutte. J'ai du, mal fermer un robinet. Je me lève et vérifie, mais rien. Je me recouche et j'entends toujours ce bruit agaçant. Je tends l'oreille pour tenter de définir la provenance. Impossible, surement d'un autre logement mais je ne peux quand même pas à minuit appeler mes voisins et leurs demander si par hasard ils auraient un robinet qui coule. Le mieux à faire est de remonter mes couvertures sur mes oreilles et respirer un peu plus fort afin de me faire oublier ce bruit et m'endormir. Ça marche!
A mon réveil, surprise, ça coule toujours. J'approche mon oreille du mur mais je ne peux bien cibler. Tant pis pour le moment je vais aller préparer mon café. Je reviens dans ma chambre et me mets les deux pieds dans l'eau! Malheur. qu'est ce que c'est ça? Je regarde au plafond, rien. Je vérifie dans ma salle de bain, de belles balounes d'eau ont pris possession de mon mur. Vite, j'appelle ma propriétaire qui demeure juste au dessus de moi, pour vérifier si elle a eue un dégât d'eau chez elle. Non, rien. Je lui raconte ce qui se passe et que de plus en plus il y a de l'eau qui sort de mon mur. Son mari n'est pas là de la journée. Nous allons attendre son retour du travail en ajoutant des serviettes là où je reçois la fuite.
À mon retour des cours le soir, la propriétaire surveille mon arrivé afin de me rassurer sur l'état des lieux. Ils n'ont pas eu le choix d'ouvrir le mur en croyant que la fuite venait de là pour finalement s'appercevoir que c'était de leur logement que cela partait. Elle me rassure en me disant qu'elle est allée chercher chez elle des draps afin de couvrir mon sofa et mes meubles autour du lieu de sinistre, elle a même passer la balayeuse pour ramasser les débris que l'ouverture du mur a occasionnée. Le temps que tout soit bien asséché et on pourra me redonner mon mur intacte comme je l'aimais ;-). Je n'ai pas d'inquiétude à ce sujet car j'ai de vrai bons propriétaires super propres et fiers de leur bloc. C'est juste moche et laid pour le moment.

samedi 12 mai 2007

Quand le rêve croise la réalité




Comme c'est bizarre la vie. Jeudi je ressens le besoin d'écrire mes émotions vis à vis mes profs et vendredi c'est mon prof qui me livre ses émotions ponctuée d'une rose! Je rêve ou quoi? Bon ok c'est sur que ce n'est pas une déclaration d'amour mais pour moi, cette déclaration d'attirance en vaut une.Faut pas oublier que j'ai 50 ans et qu'il en a 36 ! WOW ça fait donc du bien à son égo.
Bon, voyons comment la soirée s'est passée. C'était notre dernière soirée de cours hier et tout ce que cela comportait était un examen. Nous avions réservé à la Casa Grecque pour fêter tous ensemble, autour d'une bonne bouteille et une bonne bouffe, la fin de cette étape. A la fin de l'examen Franco nous a remis comme la coutume le veut, une fiche d'appréciation du cours et du prof pour remettre aux responsables. J'avais tellement envie d'écrire un mot personnel comme très très personnel pour lui dire qu'il allait me manquer, que déjà je le regrettais et noter mon numéro de téléphone en espérant qu'il m'appelle. Mais je me suis parlée et raisonnée et tout ce que j'ai ajoutée a été Merci Franco. Je n'allait quand même pas me ridiculiser à la toute fin d'un cours. De toute façon dans le groupe il y a aussi la belle Caroline. 24 ans, grande, mince, blonde, belle et le sait aussi. Franco est à son goût, elle l'a déjà dit et quand elle veut, elle prend, ça se sent. Je suis certaine par quelques sous-entendu qu'elle va tester son charme sur lui. Je ferais de même si j'avais son âge.
Alors on se rend au resto , je m'assoies près de Lucie, Jeanne et Bob. Il reste un place à côté de moi, il reste aussi une place aux côtés de Caroline qui dit clairement que personne ne doit la prendre car elle veut que ce soit Franco qui s'y retrouve. Elle sort fumer, Franco arrive et demande où il doit s'assoir. Alors moi la première, je lui dit que telle place est pour lui réservée fermement par Caroline. Il prend place et toute radieuse et ravie Caro revient. Avec toute son assurance et la beauté de son jeune âge elle exprime gestuellement qu'il lui plaît. Chanceuse! Tant mieux pour elle. Ils pourraient bien aller ensemble. Super de beau souper très agréable. Nous avons pris racine jusqu'à 23h.30, c'est dire que le temps a filé. Rires, anecdotes et craintes face à la suite des évènements et encore des rires comblent le repas. Mais par dessus tout il y a des regards échangés chargés de non-dit. Des regards qui se cherchent qui se rejoignent. Voyons donc, arrête de fabuler pis reviens sur terre me dis-je et on poursuit comme ça jusqu'au moment où je sens qu'on prend place sur la chaise d'à côté. Franco est à mes côtés et me dit que je suis celle qui l'a le plus marquée.Ce sont de belles raisons qu'il me murmure soudain à l'oreille en glissant sa joue contre la mienne. Trop beau, allons, respire par les narines, il sent bon, il est beau, il est gentil, il est attentionné et très à l'écoute. Il me dit qu'il ressent tout comme moi une force d'attraction, d'attirance pour moi. Il me dit aussi qu'il a envie de s'offrir le cadeau qui lui est offert avec la belle Caro. Je l'arrête tout de suite et lui dit simplement qu'il n'a pas à se justifier, qu'il a tout à fait raison, que je le comprends et que c'est correct. Comme dans les vues, le moment ne pouvait être mieux choisi, la vendeuse de roses s'approche de nous. Je rie et rassure tout de suite que nous ne sommes pas un couple, je ne voudrais pas qu'il se sente obligé pour bien paraître d'en acheter, il n'a pas à le faire, mais il en choisit deux. Une fermée et une ouverte. Il prend cette dernière et tout en douceur me l'offre en m'expliquant qu'elle me ressemble pour diverses raisons, qu'elle est belle et épanouie comme moi. L'autre il se doit de l'offrir à Caro. C'est bien.
J'ai maintenant droit aux taquineries de mes compagnes de table. Je flotte mais je dois le cacher. Ouff est-ce possible? Encore une fois il revient et me remets un billet avec son numéro de téléphone. Il désire que l'on se revoit!!!! C'est trop pour une même soirée. Il y a longtemps que je n'ai pas vécue de si belles émotions. Je lui raconte alors que j'avais eue envie aussi de lui laisser mon numéro. Il m'avoue avoir déjà bien mémorisé mon nom et l'avoir noté.
Il n'est pas partie avec Caro. Il lui a dit aurevoir et est ensuite venue vers moi pour me saluer aussi très tendrement et me dire qu'il allait attendre mon appel.
La soirée s'est terminée dans un petit bar du centre ville. Je suis partie accompagnée par Lucie qui m'a ramenée à mon auto que j'avais laissée au resto. Quelques autres ont poursuivis la soirée.
Je suis rentrée chez moi, une fleur à la main et un sourire au visage. Magnifique soirée. La balle est dans mon camp. Vais-je l'appeler?

jeudi 10 mai 2007

Pour ma soeur


Quelques lignes pour ma soeur.
C'est avec plein d'idées dans la tête que j'ai commencée mon blogue; mais voilà que je me retrouve face à un vide depuis plus d'une semaine. Pas grave, qui cela peut-il affecter? Ben voilà que ma soeur m'annonce que mes billets lui manquent! Ben, c'est un gentil petit coup de fouet pour me secouer et me forcer à reprendre l'écriture. Il y a mille excuses bien pour rester dans le silence mais sont-elles valables? Les cours, les études, travail le samedi... mais reste le dimanche et les fins de soirées quand je termine tôt.
Je pourrais en profiter maintenant que je suis là pour dire que d'être à l'école fait revivre tout ce que tout étudiant connaît pendant cette période. Les rêves, les espoirs, la fierté, le stress des examens mais aussi les yeux sur les beaux profs... et il y en a des beaux pas à peu près. Il y a d'abord et avant tout Edgard qui nous a initié au matériel informatique. Lui c'est le top des top. Beau comme un dieu, cheveux très noirs et un peu rebelles, yeux d'un bleu profond, lèvres généreuses, grand(5 et 11" env.) mais inconscient je crois de sa beauté ce qui le rend encore plus attirant. Unanimement dans le groupe agée de 24 à 58 ans, il est à faire rêver. J'ai fait l'envie de plusieurs ce soir avant le cours car j'ai eue le plaisir de discuter seule avec lui pendant un bon moment. Mais c'est tout, il est parti et le cours a commencé avec le beau Franco. Pas le même genre, moins grand, cheveux bruns foncés, yeux(?), plus extravagant mais avec un certain charme dans son attitude et sa façon de regarder. Il reste un soir à en profiter car la formation se termine demain. Mais...

dimanche 29 avril 2007

Avec un peu de chance...



C'est drôle, je suis en train de faire des travaux à l'ordi et j'écoute mon lecteur Windows Media, qui tout à coup me transporte plusieurs années en arrière. C'est une chanson de Marc Déry: Avec un peu de chance qui commence par mon prénom:"Good morning ma belle Solange". C'est une belle chanson, lourde, profonde et touchante. C'est une chanson qui, si je connaissais Marc Déry, aurait pu être écrite en mon honneur. Cette chanson reflète une bien triste réalité.
J'ai travaillée dans un petit bar là où il y avait de ces machines démoniaques. C'est pathétique de voir impuissante, des gens s'autodétruire devant une grosse boîte froide tout en métal! Impossible de les ramener à la réalité car c'est à un grand fauve que l'on fait face à ce moment et sa façon de réagir est guidée par le désespoir, la rage de son impuissance. J'ai vu des gens de toutes les classes sociales venir se vider les poches et plus encore en s'imaginant je ne sais quoi. J'en ai vu parler à la machine, caresser la machine, brasser la machine, implorer la machine. Oui je l'ai entendue cette phrase:"Good morning ma belle Solange, sers moi un double, donne moi du change...Déplorable et je ne crois pas que ce soit un petit numéro affiché sur la machine qui va changer le joueur.

lundi 23 avril 2007



Voici un petit lien qui pourrait peut-être vous intéresser si comme moi les premiers signes de la ménopause se font sentir et que vous choisissez de tester différents moyens d'apaiser les symptomes déplaisants. Bien sur, tout le monde a la meilleure façon. Sauf que la meilleure méthode ne peut pas être universelle, la meilleure méthode est personnelle à chacune. Il faut juste trouver la nôtre. Ça fait partie de la vie.

dimanche 22 avril 2007

Bienvenue


Mon amie Danielle a créé son premier blog aujourd'hui. Je lui ai transmis ce plaisir contagieux qu'elle va maintenant s'approprier et partager à son tour.
J'ai hâte de te suivre. Je sais à l'avance que ce sera un plaisir.
Bravo!!

Bonne Fête


Aujourd'hui 22 avril 2007.
Bonne fête Maman. Si tu avais choisie de demeurer avec nous, aujourd'hui tu célébrerais tes 87 ans. Mais il y a un peu plus de 4 ans, tu as pris la décision de partir. Pour ton anniversaire, je retrouve la force de sortir cette lettre que j'avais écrite pour toi et qui t'a été lu par ta petite fille Véro il y a un peu plus de 4 ans.
Maman, toi qui nous a donnée la vie et qui a vouée la tienne à la notre, nous te disons Merci. Merci aussi à Dieu de nous avoir permis de te connaître.
Maman, comment exprimer en de simples mots, tout ce qu'un coeur aimant peut ressentir? Tu fus un être exceptionnel et tant dévoué. Nous savons que nous, tes enfants, furent le centre de ton univers. Tu as vécue pour nous en t'oubliant totalement pour plaire à chacun de nous. Tu fus d'une patience sans borne et si généreuse. Tu as traversée la route en sachant démontré ta joie de vivre, en nous faisant partager tes bonheurs. La peine et la souffrance? Oui, tu en as eue comme chacun de nous; mais ce sont des moments que tu vivais en silence pour n'attrister personne. Dans ta vulnérabilité, tu as été d'une force incroyable dont chacun de nous aimerait en posséder une partie. Tu t'es battue et as combattue pour la vie jusqu'à l'épuisement et tu es partie à l'image de ta vie, sans bruit, sans plainte, sans déranger personne. Dans tes yeux maman, tu nous a laissé un message de délivrance et de liberté. Tu nous a dit ne soyez pas triste, souriez, regardez comme je suis heureuse. Mes lèvres n'ont plus la force de le dire mais voyez au-delà des mots qui ne sauraient aussi bien exprimées le bonheur vers lequel je m'engage. Ressentez ma délivrance, ma libération d'un corps devenu trop lourd pour moi. Ici bas, je ne peux plus rien, il est temps pour moi d'aller vers Dieu; mais dans mon coeur je vous garde.
Toi maman, qui n'aurait jamais voyagée seule autrefois, alors là tu nous a bien eu, car c'est dans la solitude que tu as choisie de vivre ce voyage de non retour. Ce doit être grandiose!
Maman sur ta mort nous pleurons, car un visage chéri nous a quitté; mais nous acceptons et sommes heureux pour ta délivrance et ton choix de partir pour un monde meilleur. Que Dieu prenne bien soin de toi et toujours tu resteras dans nos vies et dans notre coeur.
Plein d'amour pour toi maman. Nous t'aimons.
Joyeux Anniversaire Maman

jeudi 19 avril 2007

Drôle de rêve


La nuit dernière j'ai fait un rêve. À mon réveil, je me demandais même si c'était un rêve ou si c'était réel.
J'ai rêvée que ma "petite soeur Carmen" s'était créée un blogue sans m'en parler et pour me faire la surprise elle me le présentait à l'écran.
Wow, comme je l'ai trouvée bonne! Elle l'avait fait sous forme de bande dessinée. C'était elle et moi en petite bonnefemme. Ces petites bonnes femmes étaient animées et avaient nos vrai visages. C'était juste drôle, mais je me demande quand même un peu si cela peut avoir une signification. Aurait-elle envie de commencer à bloguer?
...à suivre?

mercredi 18 avril 2007

Merveilleux



Magnifique journée, enfin!!!
Digne de mention.
Depuis qu'on l'attendait, juste à en profiter maintenant.
C'est tout. J'avais juste besoin de partager cet état d'heuphorie.
Ça ressemble enfin à un 18 avril!!

lundi 16 avril 2007

16 avril 07 !!





Doux printemps quand reviendras-tu, faire pousser les feuilles, faire pousser les feuilles, doux printemps quand reviendras-tu...
Faut-il en rire ou en pleurer? Moi, je ne sais plus. En ce matin du 16 avril par contre je sais que j'ai du sortir ce matin avec mes grosses bottes d'hiver que je ne porte qu'en cas extrème, pour aller dégager mon auto qui avait été barricadé d'un côté, d'énormes blocs de neige, lourds et pesants d'eau, poussés par la charrue et de l'autre côté tassés par le nettoyage du trottoir! Il fallait y aller par petit coup car il n'en fallait pas beaucoup pour avoir l'impression de charger une tonne à la fois dans la petite pelle. Pour agrémenter le tout, la pluie s'en donnait à coeur joie. Le temps de me sortir de ce charmant état, j'étais trempée jusqu'au os. Manteau, chemisier et jeans détrempés. Charmant printemps, comme c'est plaisant!

jeudi 12 avril 2007

disparition



C'est triste car après une longue fréquentation de 5 ans, je perds cette semaine une très belle relation. Nous avions rendez vous à chaque semaine et cela durant 6 ou 7 mois par année. Ils étaient toujours présents pour me distraire et partager avec moi leurs peines, leurs joies, leurs inquiétudes. Ensemble nous avons ris et avons partagés plein d'émotions tantôt d'amour, d'amitié, tantôt de rupture et de trahison mais ensemble nous nous en sortions. J'ai eue le privilège de les voir évoluer et trouver leur chemin à travers des situations parfois tragiques et parfois plus amusantes. Enfin, je n'y peux rien, je dois m'incliner et leur dire MERCI pour les beaux moments qu'ils m'ont procurés. Je ne sais pas pour eux mais pour moi ils vont me manquer. Vous voulez savoir de qui je parle?
Je vous les présente ici

Moment de répit


Après plusieurs jours de stress voilà enfin le répit.
Je ne croyais pas qu'on pouvait tant s'en faire pour un test, une note. Bien sur, en s'engageant dans cette aventure, on s'attend à devoir faire de bons efforts sauf que l'on ne sait pas qu'un cerveau un peu trop longtemps au repos devient parresseux et qu'il faut donc investir un peu plus de temps pour obtenir un résultat dont on peut être fière. Une fois que cela est compris, une partie du stress est déjà tombée et alors tout est plus facile, la confiance revient et tout se fait plus facilement. Cinq ont abandonnés le cours déjà. Trop vite baisser les bras ne mène à rien.
De toute façon, je n'ai jamais été genre à abandonner trop rapidement, je serais plus style tête de c... De plus j'aime me retrouver dans la peau d'une étudiante. Le groupe est sympatique et les cours intéressants. Après la réorganisation de mes journées qui étaient videment remplies, il me reste du temps pour moi, mes amis, le social et mon blogue. Je fais aussi d'une pierre deux coups, je joins l'utile à l'agréable. En écrivant dans mon blogue, je pratique mon doigté, la vrai façon. Pas rapide mais avec le temps...
Beau sentiment de fierté

dimanche 8 avril 2007

Daniel Bélanger


Pour les amoureux comme moi du génie de Daniel Bélanger, voici un bon lien qui je crois saura vous donner le goût de vous procurer son album si ce n'est déjà fait.

Désolé...

Dans quelques heures déjà Pâques sera passé. Il ne me restera de cette journée qu'un bien triste goût amère de nostalgie, de solitude bien que je ne sois pas restée seule de la journée et un espèce de vide. Je suis une personne très sensible, trop, mais pas facile de s'en corriger. A force d'avoir peur de déranger, de déplaire, je crois que c'est alors que l'on devient agaçant sans le vouloir bien sur. Bizarre mais aujourd'hui j'ai davantage éprouvée le vide que peut laisser la perte des parents. Plus de réunion, voeux brefs et anodins et voilà c'est passé. Demain sera un autre jour.
On dit que l'amour est maladroit je crois bien que oui car régulièrement je fais preuve de maladresse envers ces personnes que j'aime. Je veux que l'on soit tolérant envers moi mais moi, le suis-je suffisamment envers les autres? Je reconnais que l'impatience dont on peut avoir en me parlant n'est pas nécessairement dirigé contre moi mais simplement un besoin de défoulement, d'un trop plein de fatigue car quoi qu'on en pense je connais et reconnais le travail acharné et intense des autres. Regrets pour ma maladresse. Faudrait pas oublié non plus que je sais percevoir des choses et que je sais écouter aussi.
J'espère ne pas avoir commis trop de maladresse ici, c'est juste un acte d'amour.

samedi 31 mars 2007

Il y a si longtemps


Pause, rêverie, souvenir, jadis...il était une fois.

Il était une fois, il y a longtemps, peut-être plus de 40 ans, une petite fille dans un costume, parmis plusieurs autres petites filles dans leur costume.
Époque d'insouciance, de jeux, de rires, de grosses peines aussi; car étant jeune, aussi grande soit les joies, aussi immense sont les peines.

...1966, juste un an avant l'Expo 67. Comme Beau dommage chantait: En 67 tout était beau, c'était l'année d'l'amour c'était l'année d'l'expo... . Pour moi qui était jeune, trop jeune, qui était de la campagne, trop loin de Montréal, l'expo était juste une expo plus grosse que celle de mon petit village. Et l'amour, l'amour j'en avais, j'en voulais, j'en donnais et j'en recevais. Oui tout était beau, c'était l'année ...c'était l'année scolaire où il faillait être discipliné, apprendre à lire et compter, apprendre l'histoire et tout le reste. Il y avait les récréations, les jeux avec les amis et le retour à la maison, pressée d'arriver pour écouter Bobino et la boîte à surprise. Après tout ça, il y avait le bon souper préparé par maman, dont les odeurs me reviennent agacer mon odorat et nous étions prêts pour répéter nos leçons, retourner jouer un peu, se laver et faire dodo.

40ans plus tard il y a une femme habillée sobrement, sac en bandoulière, au volant de sa Honda 87 qui se rend rejoindre son groupe à la polyvalente pour recevoir sa formation en vue de l'obtention d'un emploi. L'insouciance a disparu, les jeux sont remplacés par les discussions et la compréhension est plus ardue. Maman ne prépare plus le repas et le temps pour jouer n'existe plus. Bobino est mort et la boîte à surprise n'est plus. 40 ans plus tard il y a toujours cette femme à la recherche de l'indépendance, qui croit toujours que tout est possible tant que ce n'est pas l'impossible et qui prends les moyens pour y arriver.

40 ans plus tard, elle sait pourquoi elle étudie et pourquoi elle doit se discipliner.

Oui à coup d'effort on peut tout avoir...si on le veut.
Je remets la photo dans mon coffre, j'y ai puisé juste ce qu'il fallait d'énergie et je retourne à mes livres.

dimanche 25 mars 2007

Faites vos jeux...


C'est ce lundi le grand jour. C'est jour d'élection. Pour certain c'est synonyme de rencontre, de party, de stress, de déception ou de fierté. Qu'on le veuille ou non ça dérange un peu. Même moi qui dit ne pas y croire, je vais être curieuse de savoir qui sera élu.
Faites vos jeux, rien ne va plus et Bonne soirée d'élection

Le temps


Est-ce possible que je me sente essoufflée déjà?!
J'ai peut-être un problème? Il me semble que j'aurais besoin d'acheter du temps. Mais encore, faudrait savoir où et avoir le temps de m'y rendre.
Je prends quand même le temps d'inscrire ce que je vis.
A 50 ans c'est un grand privilège que je m'accorde et que l'on me donne, en suivant cette formation. Mais je dois réapprendre à avoir une meilleure gestion de mon temps. 35 heures de cours semaine, c'est bien, y'a rien là. Mais...mais il y a l'étude et la pratique à la maison! Pour cette semaine je calcule 15h. à la maison mais il en faudra peut-être plus. Je suis heureuse de faire partie du groupe et je suis convaincue de bien réussir. Motivation: emploi garanti à la sortie!
Il me faut juste me réadapter aux études et à bien gérer mon stress.
Je suis pourtant de nature assez calme et je pense, que lorsque j'aurai soignée cette grippe dont je me serais bien passé, car ce n'était vraiment pas le bon temps , je vais davantage apprécier cette nouvelle vie et rendre plus profitable mon temps. Je vais aussi retrouver le temps de prendre un café avec mes amies. Je vais aussi avoir plus de temps pour bien m'occuper de mon blogue. Faut juste que je me donne une chance et que je prenne le temps. J'ai encore bien du temps devant moi pour des tas de choses mais en même temps, j'ai parfois l'impression d'en manquer. Ce qui me rappelle les paroles d'une chanson de Dédé Fortin des Colocs, qui dit: "La vie c'est court mais c'est long des tits bouts". J'aurais aimée mettre un lien de cette chanson Le répondeur mais je n'en ai pas encore ce talent et je manque de temps pour chercher. Alors voilà.
Moment de pause terminé.
Je retourne mettre le nez dans mes livres et dès que j'aurai plus de temps, je repasse par ici.

dimanche 18 mars 2007

Chance



Je crois que la chance est avec moi.
Il y a quelques semaines, j'ai postulée pour un emploi dans un centre d'appel. On embauchait 100 personnes et près de 800 se sont présentées! Mes espoirs étaient donc très faibles. Sur 800 personnes, c'est sur que la moitié est plus, est mieux, est tout de plus que moi... Faut croire que je peux reprendre confiance en mes capacités car j'ai été appelée pour faire partie du groupe. Super! Je commence une formation dès demain en soutien technique. Un beau cours de 228h. dont la réussite nous assure l'emploi.
Il est difficille de décrocher un bon travail ces années ci. Encore pire quand on a atteint la cinquantaine et sans formation spécifique, sinon que l'expérience et le vécu. Alors je plonge dans cette nouvelle aventure en toute confiance et reconnaissance en la vie.

samedi 17 mars 2007

Une très bonne amie

La femme et le cheval

Hier, j'ai eue le plaisir de recevoir mon amie Danielle à la maison. Ses visites sont assez rare puisqu'elle habite depuis quelques années le Massachussets. C'est loin pour un aller-retour! Mais à chaque année elle est heureuse de passer quelques semaines parmis nous. Ses parents, ses enfants et toute sa famille sont toujours ici au Québec de même que toutes ses amies. Il a fallu qu'elle rencontre un grand amour dont elle jouit toujours, pour partir loin et combler l'absence de tous les siens.
C'est une belle personne que j'admire. C'est une personne vrai. Elle est pleine d'attention pour ceux qu'elle aime. C'est une personne déterminée et elle sait faire preuve de beaucoup de courage aussi devant l'inconnu et les imprévus. C'est une personne dont la distance ne peut jouer aucun rôle négatif sur l'amitié que l'on se partage. C'est une personne qui a beaucoup à donner. Elle est tout oreille pour écouter et disponible pour conseiller. C'est une personne qui s'emballe de tes bonheurs et te réconforte dans tes tristesses et tes inquiétudes.
C'est aussi une personne bourrée de talent. Elle termine un livre qu'elle présente à différentes maisons d'édition dans l'espoir de le voir sur les tablettes d'une librairie. Après y avoir consacré tant d'énergie et d'y avoir livrer autant d'émotions, elle en espère la récompense. Elle l'imagine sur une table de chevet, sur une table de café, sur un banc de parc ou près d'un lac dans les mains d'une personne bonne et sensible qui en fait son compagnon de route.
Elle a aussi commencée à peindre à l'aquarelle. Elle a fait quelques tableaux qu'elle a exposée sous le thème La femme et le cheval Elle en a fait quelques reproductions sous forme de carte dont elle m'en a offert en cadeau.
Elle a aussi de bons talents dans l'art de restaurer les vieux meubles et de mettre en valeur les vieux objets. Ce qu'elle touche reprend vie.
Elle a aussi le talent de dire à ses amies, même sans mot dire: Je vous aime et vous êtes très importants pour moi. La distance n'existe pas.
Alors moi Danielle je t'écris ces quelques mots: Une amie comme toi, tout le monde devrait en avoir une dans sa vie. Crois en toi et ton talent sera reconnu bien au delà de cette page. Merci d'être mon amie

vendredi 16 mars 2007

un homme, une femme...



Hier soir, un peu de nostalgie s'est emparée de moi. C'est alors que je suis allée me réfugier dans mon coffre au trésor. C'est un endroit magique pour y puiser inspiration, force et encouragement. Premier objet rencontré: une vieille photo remplie de vécu, connu et inconnu. Une photo lourde de souvenirs, de questionnement, de douceur, de déchirure et d'amour. Une photo qui donne envie de s'y blottir.
Cette photo représente un homme, une femme, devant une promesse faite de bonheur et d'espoir en l'avenir. Quel sera cet avenir? A ce moment personne ne peut prédire. A ce jour, on peut supposer.
C'est une époque dure, ils sont en 1950. Après les misères de la guerre, ils aspirent à fonder un foyer, une famille. Ils recherchent l'amour, la tendresse, la simplicité et la complicité l'un pour l'autre. Ce ne sont pas des gens très riches financièrement mais ils connaîssent la sécurité que leur procure leur travail. Même mariée la dame conservera son emploi comme aide ménagère et sera à la maison aidée par son époux dans ses tâches, ce qui est peu fréquent pour cette période. Ce sont des gens riches de valeur morale et de bonne volonté. C'est un couple non conforme à leur époque. Ils auront 3 enfants, pourtant les moeurs de l'époque voulaient qu'un enfant naîsse à chaque année. C'est un homme qui sait ce que cela signifie que de travailler à la sueur de son front. C'est une femme dévouée à sa famille qui fait de ses enfants son univers. C'est un couple qui va traverser la route ensemble jusqu'au bout, même si ce ne sera pas toujours côte à côte mais parfois l'un devant l'autre. C'est un couple qui sera séparé seulement par la mort de l'un précédent l'autre de 14 ans. C'est un couple que j'aurais tant voulue mieux connaître. C'est un couple que je regarde avec admiration, avec amour. C'est un couple que j'aimerais avoir à mes côtés...

dimanche 11 mars 2007

Mes canards vivants!



Avec l'aide de mon mentor, car il me semblait impossible d'être capable d'insérer une vidéo dans mon blogue, j'ai maintenent le plaisir de partager ce moment croqué sur le vif, pris la semaine dernière.
Merci Véro pour ton aide.

samedi 10 mars 2007

Solitude

Quel agréable moment de plaisir, que d'être assise dans le creux de son fauteuil, devant un bon feu de foyer, enveloppée dans une bonne doudou sur un pyjama de flanelle! Ce sont des moments dont je ne peux me lasser et que je voudrais répéter plus souvent. Impossible de ne pas apprécier d'être seule. J'ai toujours aimée me retrouver seule avec moi-même. La solitude j'en ai besoin comme d'autres ont besoin d'être entouré. Moi, j'ai toujours dit que si je le pouvais, ce serait une petite maison toute simple au bord de l'eau, loin des voisins qui me comblerait. Pourtant, j'aime les gens et j'ai de très bonnes amies.
Je me souviens quand j'ai entendue pour la première fois la chanson de Linda Lemay J'veux pas d'visite je m'suis dit:"Voilà une chanson pour moi".J'avoue que c'est exagéré un peu mais quand même. Je disais souvent en farce que j'étais sauvage, le terme est fort mais je peux dire que je suis solitaire et cela avec certitude.
Quand il m'arrive de m'absenter quelques jours de la maison, c'est avec soulagement à mon retour que je retrouve mon petit nid et que je savoure ma solitude qui est devenu une grande alliée, un besoin. Juste avoir à penser à moi et ne faire que ce qui me plaît au moment où cela me plaît me comble de plaisir, de paix. Une voyante m'a dit un jour que j'avais en moi deux éléments opposés qui étaient en perpétuel combat. De par mon signe zodiaque le POISSON, il y a donc le petit poisson rouge qui ne cherche qu'à nager en eau calme; mais il y a aussi le COQ(signe chinois)qui cohabite avec nous et qui lui est beaucoup plus dégourdie et a besoin de se faire entendre et se faire voir . C'est pourquoi je suppose que ma vie a toujours été un peu spéciale. De toute façon on est tous un peu spécial.
J'ai donc appris à vivre avec le poisson et le coq et à gérer le plus sagement ou follement ces deux intrus de mon être. Je constate que plus jeune le coq a pris la plus grande place en tassant le petit poisson mais par trop d'ardeur il s'est fatigué et cède maintenant la place au petit poisson tout en restant quand même aux aguets pour apporter encore juste ce qu'il faut de folie pour pigmenter les jours. Maintenant j'apprécie encore davantage et j'en ai encore plus besoin qu'avant de ma solitude pour retrouver dans le calme et la sérénité, toute la douceur des petits plaisirs quotidiens qui se transforment en bonheur.

Incroyable!



Non mais c'est pas vrai! Je n'en reviens juste pas. Les PPS!!! Incroyable combien en une semaine on peut m'en inonder. Quand j'ai eue mon ordi il y a quelques années j'ai été émerveillée par tout ce que je pouvais y trouver y compris les PPS. Mais quelques années plus tard, je ne suis juste plus capable. Simple, cela m'agresse. Je me concentre pour compléter une déclaration et en l'espace de 10 minutes qu'est ce que je reçois? 12 PPS!!!!!!!!!!!! Je me suis absentée quelques jours et dans ma boîte j'avais reçue 56 PPS! Désolée mais je ne suis plus capable. Bon, je sais que si on m'en envoie c'est que je suis dans leurs contacts, je fais partie de leurs amis. Mais pourrais-je être une amie qui demande à être oubliée pour ces courriels?
J'aime quand on m'écrit pour me donner des nouvelles, j'aime quand on m'écrit pour me faire un commentaire mais j'haïs quand on m'écrit juste parce que je fais partie de la liste de contact. Tout ce que l'on m'envoie je les ai reçues au moins 3 fois chaque, j'en suis certaine. Je ne les ouvrent plus. Je regarde simplement au cas où on aurait décidé d'y ajouter un mot plus personnel...mais aucun. En ne répondant pas, j'ai pensée que l'on se lasserait, mais non! J'pense que c'est pire. Je me sens comme attaquée, pourchassée!
Pas le choix, je vais affronter le problème. Je vais leurs expliquer que de recevoir de leurs nouvelles me fait plaisir mais de rayer mon nom pour le reste. Je me sens comme pas ben fine. Je pourrais ne rien dire et continuer à les supprimer, mais je pense aussi, que dit gentiment ça devrait bien passer.
Alors j'attaque et j'écris.

Les coffres

J'ai envie de partager cette petite passion qui vit au fond de moi, les coffres . Je dirai que c'est davantage la curiosité et le mystère qu'ils m'inspirent, qui me fascine. Je n'en fais pas la collection, du moins pas encore, mais j'en ai quelques uns que je place avec fierté, à la vue des gens qui entre chez moi. J'ai toujours été attirée à la vue d'un coffre qu'il soit antique ou non. J'aime imaginer une histoire qui s'y cache. Les coffres aux trésors quels mystères! J'imagine une vieille maison très antique que j'aurais la chance d'aller fouiller. Dans le grenier j'y trouve des coffres, remplis de secrets et de trésors de toutes sortes. Des beaux vieux vêtements d'époque, des bijoux, de l'or et plein de petits secrets qui s'y cachent. Dans ce coffre j'y découvre une histoire d'amour, une histoire d'autrefois, une histoire de trahison ou une histoire surnaturelle? J'y trouve l'arrêt d'un temps, d'une époque. J'y trouve la liberté, la solitude et l'infini...

Ma fille mon ange


J'ai rencontrée une amie hier soir qui avec son conjoint, s'en allait voir le film québécois réalisé par Alexis Durand Brault, mettant en vedette Karinne Vanasse et Michel Côté, ma fille mon ange. J'y suis allée le voir à sa sortie, il y a quelques semaines et j'ai vraiment aimé ce film.
L'histoire est poignante et réaliste. Elle nous transporte dans un monde où tout est terriblement vulgarisé. Sexe, amour, porno, préliminaire, fréquentation, désir, sentiment, s'entremêlent et se confondent. Un monde qu'on voudrait bien ignorer mais qui est bien trop présent et beaucoup trop facilement accessible.
Le jeu des comédiens soit dit en passant est excellent. C'est mon avis à moi. Je ne suis pas une critique et ne prétends surtout pas l'être; mais je partage simplement mon opinion avec qui le voudra. Je craignais en allant voir ce film, d'être déçue par trop de vulgarité gratuite ou trop de scène vide prétexte à la nudité. Mais encore une fois, je suis emballée par l'évolution du cinéma québécois! (Je crois en être restée traumatisée des premiers films québécois que j'ai vue.) Enfin et heureusement l'industrie québécoise me ravie par ses scénarios et ses acteurs.
Chapeau à notre cinéma québécois. J'AIME!

lundi 5 mars 2007

L'argent fait le bonheur?

Qui a dit que l'argent fait le bonheur...ou ne le fait pas?
On ne peut pas haïr ou aimer l'argent car c'est un accessoire essentiel dans notre monde de consommation. L'argent fait partie de nos besoins. Quels sont nos besoins? Nos besoins sont souvent selon notre portefeuille. Mon portefeuille est bien mince, pas de problème, mes besoins sont modestes, je me contente de peu. Mais que deviennent ces modestes besoins lorsque le sort décide de faire don d'un lot de près d'un demi million de dollar?
Une jeune personne de 26 ans maintenant, a gagné ce montant il y a deux ans. Depuis, sa vie ne ressemble plus du tout à ce qu'elle était ou même à ce qu'elle aurait pu être. L'exitation, l'heuphorie, l'incrédulité sont les premiers sentiments à apprendre à gérer. Je suis riche, je peux tout, vive la belle vie! Champagne, filles, gadgets, tout est permis, plus de limite. Il y a tant de besoins à combler, par où commencer? Je n'ai plus à travailler, je veux tout, je peux tout...
Deux ans plus tard, il y a une grande maison en construction qui attend les moyens financiers pour être terminée. Il y a une grande maison à demi finie, habillée avec les meubles d'un parent. Il y a une jeune personne heureuse de recevoir un coupon repas 2 pour 1. Il y a une jeune personne qui reprends peu à peu contact avec la vie. Deux ans plus tard, reste le souvenir d'avoir été presque millionnaire. Est-ce que l'argent fait le bonheur? Si tel est le cas, il s'agit d'un bonheur bien éphémère.

Un sourire



Ce matin je consultais un article de Nicolas Langelier sur:les chauffeurs d'autobus sont rarement sympatique. Sa constatation,m'amène à poser cette réflexion sur ces gens qui choisissent de travailler dans le secteur public. Pourquoi le font-ils? Pour l'amour de l'argent ou pour l'amour des gens? En principe quand on choisit de travailler dans un secteur public, on suppose que c'est parce que l'on aime les gens. Malheureusement, nous sommes trop souvent victime des sautes d'humeur de ces travailleurs, peu importe le domaine. Pour avoir moi-même travailler plusieurs années auprès de la clientèle, je sais que ce n'est pas toujours facile, je sais aussi que l'on ne peut pas aimer tout le monde et je sais aussi qu'il y a des moments plus difficiles que d'autres. Je sais aussi qu'il en est ainsi pour tout le monde et c'est donc pourquoi les autres n'ont pas à subir nos ennuis ou nos petites crises existentielles. C'est un choix que l'on fait en s'engageant à travailler au service des autres. Faudrait prendre le temps de savoir ce que cela implique avant de s'y engager. Sans le client peut-être n'y a-t-il plus d'emploi? Alors un petit sourire dans le visage ne fait pas mal et souvent peut réchauffer autant qu'un petit rayon de soleil. Le pire de tout ça est que ce soit contagieux.

dimanche 4 mars 2007

Agréable surprise

Quel agréable surprise ce matin quand, en ouvrant mon ordi, j'ai pris connaissance de nouveaux commentaires sur mon blogue.
J'ai commencée il y a quelques jours à peine, sous le coup de passion que ma fille m'a transmis, à créer ce blogue, sans toutefois savoir ce que je pourrais bien y dire.
Voilà que je me découvre rapidement un réel plaisir à rechercher...une chose, des choses et plein de choses à dire, tout en me disant que ma fille sera certainement la seule à les lire.
Alors, j'avoue que de découvrir que d'autres personnes s'y arrêtent, me touche et m'amène à comprendre encore davantage cette passion qui nous habite lorsque l'on intègre ce monde blogueur.

samedi 3 mars 2007

Des canards



Impensable de passer la journée à l'intérieur, malgré le plaisir croissant que je développe à m'amuser sur mon blogue. Le soleil m'invite à aller à sa rencontre, ne serait-ce que quelques instants.
Alors je m'habille et décide de faire quelques pas. Le temps est parfait. Je m'arrête prendre un café. Je suis seule avec moi même. Parfait! Je peux penser à ce que je vais mettre dans mon prochain billet sur mon blogue.
Je regarde autour de moi, je ne connaîs personne. Je prends une revue, la regarde distraitement et remets mon manteau pour continuer ma marche.
Je descends sur le boulevard La Promenade. C'est la place . Un endroit superbe sur le bord de la rivière St-Maurice. J'y croise un tas de gens qui comme moi ont envie de goûter à cette belle journée.
Mais surprise, qu'est ce que je voie? Des centaines de canards se promenant sur le trottoir!
Trop beau et quelle bonne idée j'ai eue d'amener avec moi ma caméra.

Touchant

Il suffit de si peu pour faire plaisir et c'est tellement à la fois.
Rien n'aurait pu empêcher ce sourire, de se dessiner sur mon visage, en voyant ce que j'appellerai cet honneur dont je vous fais part ici : La neige de Shawi

Âge, sagesse et cheveux blanc


Qui n'a pas entendu " la sagesse vient avec l'âge ou les cheveux blanc c'est la sagesse".
Je ne crois pas personnellement que les cheveux blanc apportent absolument la sagesse ni que la sagesse vient avec l'âge; mais quand on a la chance de rencontrer dans une même personne,l'âge, la sagesse et les cheveux blanc, alors ces moments deviennent des instants de privilège.
Tout près de chez moi il y a une dame agée de 84 ans chez que je vois régulièrement. Je qualifie ces moments de chance. Je découvre à nos échanges, une profondeur d'âme qui me touche.
C'est une personne faite de bonté, de compassion, de vitalité, de joie de vivre.
Elle avoue candidement s'émerveiller encore facilement à la vue d'une fleur, d'un coucher de soleil. Elle trouve le bonheur dans chaque instant que la vie lui fait grâce. Elle se réjouit d'une belle amitié qu'elle partage depuis plusieurs années, avec une voisine de palier, qui semble tout aussi belle qu'elle même. Elle reflète la sérénité.
Des problèmes, comme tout le monde elle en a eu, elle ne les traînent pas en avant- plan. Ses meilleures armes pour avancer et mordre dans la vie sont ses correspondances qu'elle entretient depuis plusieurs années avec des gens inconnus physiquement, mais soigneusement choisis pour leur reflet de bonté, à travers des revues du 3ième âge.
Ses petits déjeuners quotidiens au resto avec sa grande amie lui apporte toujours la satisfaction des plaisirs partagés. Elle est toujours heureuse d'être entourée de ceux qu'elle aime, autour d'une bonne table pour souligner l'anniversaire d'un membre de sa famille. Elle ne juge pas, elle ne critique pas pour critiquer. La marche fait toujours partie de ses activités, même après avoir été hospitalisée avec sa compagne il y a quelques années, après s'être fait happée par une auto.
Elle se tient loin des gens défaitistes, négatifs.
Ceux qui font partie de sa vie, sont des gens qui lui ressemble. Ils sont sereins, sages et beaux.
Ceux qui la connaîssent sont privilégiés.
La sagesse, je ne crois pas qu'elle vient nécessairement avec l'âge. Je crois qu'une personne âgée faisant preuve de sagesse est une personne qui a toujours fait preuve de sagese même étant jeune.
Je suis privilégiée de connaître des gens d'une telle beauté.
Si j'ai le bonheur de vieillir, j'espère le faire ainsi.

vendredi 2 mars 2007

Comme la neige a neigée...


(photo de Véro, prise l'an passé, qui représente bien la journée)

Assise dans mon fauteuil près de la fenêtre, je regarde la neige tombée et j'aime ça!
Il y a une féerie dans ces petits flocons blancs que je m'amuse à regarder se poser ici, ailleurs, encore ici et enfin partout.
Hier seulement, il n'y avait plus un brin de neige sur mon balcon. Aujourd'hui, après deux pelletages de plusieurs pouces à la fois, je suis encore et vais rester ainsi jusqu'à demain, enterrée de neige.
C'est beau, c'est blanc. C'est vrai, j'aime ça. J'aime ça sauf que je devais recevoir la visite de mes soeurs aujourd'hui; mais elles ont annulées et avec raison. C'est beau quand tu es dans la maison que tu n'as pas à sortir. C'est la catastrophe, si tu es obligé de prendre la route. Moi, aujourd'hui je n'ai pas à prendre la route alors c'est beau. Les sorties que j'ai fait n'étaient que plaisir,quelques pas dans la neige et quelques pelletées de neige.
Désolée pour les autres. Prudence

1 ans déjà!

J'ai célébrée il y a peu de temps, mon cinquantième anniversaire de naissance.
Mais je ne peux passer sous silence un autre anniversaire tout aussi important.
C'est mon 1er anniversaire de libération!
Victoire! Fini les restrictions, fini les frustrations.
Je célèbre ma première année de délivrance à la dépendance à la cigarette.

Ouf, ce n'est pas évident de s'en séparer. Quand on pense que ce petit bout malodorant nous a accompagné si fidèlement pendant près de 35 ans.
Toutes les questions sont au rendez-vous au moment de prendre la décision.
Que vais-je devenir?
Que vais-je faire quand je regarde la télé?
Que vais faire quand je souffre d'insomnie? Car même la nuit, elle est présente pour nous accompagner.
Que vais-je faire quand je prends mon café?
Que vais-je faire quand après un bon effort, j'ai envie de m'asseoir pour relaxer?
Ma vie va devenir terne, vide et triste.
Pis, pourquoi arrêter? Ça ne dérange personne! C'est de mes affaires, je suis seule et ça me fait du bien et blablabla...
Toutes ces questions et encore bien d'autres sont venues tour à tour visiter mes petites cellules grises à savoir ce que l'on allait devenir.

Maintenant je sais ce que l'on devient.
J'ai découvert des tas de petites choses qui pour certain, pourront paraître anodines mais qui pour moi sont devenues d'une importance incroyable: les odeurs.
Incroyable tout ce que j'y ai découvert. En premier, moi qui selon mes normes, suis propre, j'ai dû prendre chaque vêtement de mon placard et de mes tiroirs pour les laver. Avec ce nouvel odorat qui venait en prime je découvrais l'odeur de la fumée. Horreur! J'ai donc lavé, lavé tout ce qui se lavait, y compris murs et plafonds.
Partout j'ai placée de petits lampions parfumés, que je me plaît à humer chaque matin quand j'entre dans la cuisine. Chaque pièce a son odeur.

Les premières semaines surtout, j'en étais fatigante auprès de mes amies à leur demander "sent moi s'il te plaît, dis moi si je sens bon".
J'ai de très bonnes amies et elles ont participées de bon coeur à mon éveil.
Je comprends de plus en plus leur bonheur de me voir enfin délivrer de ce fumoir qui me faisait une seconde peau. Je croise des gens dans la rue et parfois je sais immédiatement si cette personne fume par l'odeur qu'elle laisse derrière elle.
Comme je comprends ma fille maintenant quand elle me disait qu'elle ne pouvait supporter l'odeur. Elle venait me rendre visite et cachait tant bien que mal ses affaires afin de les protéger de ma fumée. Je me remémore ses soupirs même en plein
air, me disant que ça ne sentait pas bon. Ben voyons Véro, ça se peut quand même pas dehors!
Ben oui ça se peut.
Ça se peut aussi que ce soit en grande partie à cause ou bien grâce à elle que j'ai pu me débarrasser de cet handicap.
Grande victoire.
Ce que je deviens en tant que non fumeur?
LIBRE et fière de l'être.

lundi 26 février 2007


Qui a dit que la cinquantaine faisait mal?
Bien sûr, je suis jeune novice, j'y ai fait mes premiers pas depuis le 20 seulement! C'est encore tôt pour crier haut et fort qu'il n'y a rien là; mais si changements il y a eu, ils seraient du genre positif.
C'est entourée de ma fille Véro, ma soeur Carmen et mes deux amies de toujours: Denise et Micheline que j'ai célébrée cet évènement quand même mémorable. 50! Chiffre magique...
Moi, j'ai décidée de faire de ce cinquante, un passage à une vie de bon choix, de meilleures décisions, de nouvelles positions. J'ai envie de m'assumer davantage; car comme tout bon petit poisson qui se respecte, ce n'est pas évident de savoir prendre une place, quand on ne sait même pas où est sa place et que l'on ne veut surtout pas déranger autour.
Mais doucement, sans avoir à forcer les choses, la nature se charge de nous apporter ce dont on a besoin et de repousser ce qui ne nous est pas nécessaire. Il faut bien sûr être ouverte à ces changements... je pourrai toujours y revenir plus tard.
Maintenant, je veux profiter d'un premier choix que j'ai fait. Avec l'aide que ma fille m'a apportée, je crée mon premier blogue. Je prends la décision de le rendre le plus vivant qu'il me soit possible. Je veux qu'il me ressemble, qu'il soit à mon image. Je vais m'en servir pour m'amuser bien sûr, sans aucune prétention.
C'est un outil de communication que je découvre. Je dois l'appivoiser. C'est à travers Véro et ses amis que j'ai découvert ce nouveau monde. Il me reste à l'explorer afin de l'exploiter au maximum.
Comme bien des choses, avec le temps ça devrait s'affiner. Je vais trouver le sens que je veux y donner, le style qui me ressemble.